Red

Paul Moses, aujourd’hui à la retraite, a été pendant 40 ans un exécuteur des basses œuvres pour le compte de la CIA. Apprenant quel genre d’exactions il avait été amené à commettre, le nouveau directeur de la CIA ordonne son élimination ; mais Moses n’est pas disposé à se laisser faire sans réagir.

Titre Original : Red
Titre Français : Red
Auteur : Warren Ellis & Cully Hamner
Année de Parution : 2003
Editeur : Homage Comics

Red appartient à ces comics sortis en France uniquement parce qu’un film – plutôt distrayant au demeurant – a été produit à partir de son histoire. Évidemment, il existe de nombreuses différences entre les deux versions ; pour faire court, le comics de Warren Ellis est à la fois plus expéditif et moins politiquement correct.
Red narre le retour en force de Paul Moses, retraité de la CIA qui ne demandait qu’une seule chose : pouvoir vivre en paix avec son passé. Mais craignant qu’il ne révèle des informations particulièrement compromettantes pour son pays – dans la veine de « qui a vraiment tué JFK » – ses anciens employeurs envoient des tueurs. Dès lors, Moses considère que ce sont eux qui ont mis le feu aux poudres, et que cela lui donne le droit de se lâcher sans la moindre retenu ; ils n’avaient qu’à pas le déranger.
Red est donc un comics d’action, une action bourrine et violente, sur fond de théories du complot et de « secret défense ». Moses, qui se donne lui-même le qualificatif de monstre, ne va montrer aucune pitié pour se débarrasser de ceux qui ont perturber sa tranquillité, et par la même occasion de tous ceux qui ont eu le malheur de se trouver sur son chemin ou d’avoir été envoyés pour l’arrêter. Ce qui représente pas mal de monde.
Cela ne va pas plus loin que ça : Red, c’est uniquement du sang qui gicle, des balles qui volent, et un ex-agent totalement badass armé jusqu’aux dents et sur-entrainé. Ce qui en fait un divertissement efficace, agréable à parcourir, mais loin d’être aussi mémorable que d’autres écrits de Warren Ellis. Sorti en France grâce à une adaptation bien éloignée de son original, il n’aurait manqué à personne s’il était resté cantonné aux USA ; mais ce n’est pas non plus une raison pour bouder ce petit plaisir.

Cet article, publié dans Comics, est tagué , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.